L’été a commencé à décliner doucement, les
marchés perdent de leur couleur et les vacances arrivant à leur fin, il est
temps de reprendre une vie active en pleine forme et surtout de le rester ! Si
malgré les cures de fruits et de légumes, vous avez fait quelques écarts cet
été : viande grillée au barbecue, glaces et chantilly en terrasse au bord de la
plage, gaufres et chocolat fondu (j’en vois déjà à qui cela rappelle de bon
souvenir… !) ne vous faites pas de soucis, vous pouvez compter sur l’artichaut
pour vous remettre d’aplomb !
L’artichaut, dont le nom scientifique est Cynara scolymus, appartient à la grande famille des Astéracées tout comme de nombreuses autres plantes que nous consommons comme la chicorée, la camomille ou encore la laitue.
Il est très simple à cuisiner puisqu’il suffit de le cuire dans l’eau bouillante ou à la vapeur sans plus de préparation. La durée de cuisson varie en fonction de la taille de l’artichaut, en général de 20 à 60 minutes. Une fois cuit, on l’égoutte simplement dans une passoire. Préparez alors une vinaigrette que vous accommoderez selon vos préférences : huile d’olive, de carthame, de tournesol, vinaigre de cidre, jus de citron voire même un peu de sauce soja !
Il vous suffit ensuite de détacher les feuilles et de tremper l’extrémité charnue dans la sauce. C’est prêt et délicieux. L’avantage de cette façon de manger est qu’elle plait généralement beaucoup aux enfants qui apprécient l’effeuillage à la main et la découverte du cœur à la fin, caché par le foin ! Le petit goût sucré de sa chair ravie en général les palais les plus difficiles et c’est enfin un légume que vous pourrez servir à vos enfants sans qu’ils rechignent !
Outre l’aspect amusant du mode de dégustation, cette drôle de plante potagère à l’aspect bien particulier cache des trésors nutritionnels dont il serait dommage de se priver. Relativement peu calorique avec seulement 43kcal pour 100g, il n’en demeure pas moins riches en de nombreuses substances indispensables à notre bonne santé. On retrouve notamment de très belles teneurs en fibres alimentaires puisqu’il affiche 5,05g/100g. Outre ce taux élevé, on retrouve les deux types de fibres alimentaires : les fibres solubles et insolubles.
Dans l'intestin grêle, les résidus alimentaires s'agglutinent sur les fibres solubles pour être ensuite évacués hors de l'organisme. Dans le côlon, les fibres solubles sont attaquées par les bactéries. Au contact des liquides, ces fibres deviennent visqueuses et favorisent ainsi le glissement des résidus. Ils semblent qu’elles participent à la prévention des maladies cardiovasculaires et permettraient un meilleur équilibre et contrôle du diabète de type 2.
Les fibres insolubles sont moins facilement attaquées par les bactéries et fermentent donc moins bien. Elles fixent l’eau et ont un pouvoir de gonflement très élevé. Elles aident à la stimulation du transit intestinal et augmentent le volume des selles pour prévenir la constipation.
Notons qu’une alimentation riche en fibres participe à la prévention du cancer du côlon dont l’incidence et la prévalence sont en augmentation.
Afin de renforcer cette action anti-cancer, l’artichaut contient un sucre non digestible appelé l’inuline. Celui-ci n’est pas absorbé au travers de la muqueuse intestinale : il subit un processus de fermentation par la flore intestinale. On la qualifie de prébiotique car elle permet le développement et l’épanouissement des bactéries qui constituent la flore intestinale. Cette dernière est très importante à notre bonne santé, elle participe à une bonne régulation du transit et intervient dans le système immunitaire. Elle jouerait éventuellement un rôle dans la régulation de la lipémie mais des études plus approfondies sont nécessaires.
La majorité de sa teneur calorique repose sur les glucides (4,84g/100g) mais ne négligeons pas non plus la présence de protéines à hauteur de presque 3g/100g, ce qui n’est finalement pas si mal pour un végétal. Les lipides sont très rares avec moins de 0,3g/100g. Côté vitamines, on retrouve celles du groupe B comme la B1, B2, B3, B5 et la B9. Celles-ci interviennent dans de nombreuses fonctions de l’organisme. Insistons un peu sur la vitamine B9 que l’on retrouve à hauteur de 50µg : elle joue un rôle dans la synthèse de l’acide aminé méthionine, de l’ADN et des globules rouges. Elle prévient de façon indirecte les maladies cardiovasculaires. N’oublions pas non plus son rôle indispensable chez la femme enceinte puisqu’elle participe à la fermeture du tube neural chez l’embryon.
La vitamine C est également présente mais seulement aux environs de 3,7mg. Par contre, l’artichaut est une bonne source de minéraux puisque l’on retrouve du potassium, du sodium, du magnésium, du calcium et du phosphore. C’est également une bonne source de cuivre et de fer.
Si l’on s’intéresse à ses propriétés médicinales, l’artichaut est une des plantes protectrices du foie par excellence : on le recommande dans différentes pathologies hépatiques mais aussi en cure après des excès culinaires… ! Mais ce n’est pas en mangeant des kilos d’artichaut que l’on pourra bénéficier au mieux de ses vertus. En effet, les éléments qui participent à ses propriétés dépuratives et digestives se cachent dans les feuilles de ses tiges ; notamment la cynarine, une substance qui stimule la sécrétion biliaire. Afin de bénéficier de toutes ces précieuses vertus, on se tournera alors préférentiellement vers l’infusion ou l’extrait de feuilles d’artichaut.
L’artichaut, dont le nom scientifique est Cynara scolymus, appartient à la grande famille des Astéracées tout comme de nombreuses autres plantes que nous consommons comme la chicorée, la camomille ou encore la laitue.
Il est très simple à cuisiner puisqu’il suffit de le cuire dans l’eau bouillante ou à la vapeur sans plus de préparation. La durée de cuisson varie en fonction de la taille de l’artichaut, en général de 20 à 60 minutes. Une fois cuit, on l’égoutte simplement dans une passoire. Préparez alors une vinaigrette que vous accommoderez selon vos préférences : huile d’olive, de carthame, de tournesol, vinaigre de cidre, jus de citron voire même un peu de sauce soja !
Il vous suffit ensuite de détacher les feuilles et de tremper l’extrémité charnue dans la sauce. C’est prêt et délicieux. L’avantage de cette façon de manger est qu’elle plait généralement beaucoup aux enfants qui apprécient l’effeuillage à la main et la découverte du cœur à la fin, caché par le foin ! Le petit goût sucré de sa chair ravie en général les palais les plus difficiles et c’est enfin un légume que vous pourrez servir à vos enfants sans qu’ils rechignent !
Outre l’aspect amusant du mode de dégustation, cette drôle de plante potagère à l’aspect bien particulier cache des trésors nutritionnels dont il serait dommage de se priver. Relativement peu calorique avec seulement 43kcal pour 100g, il n’en demeure pas moins riches en de nombreuses substances indispensables à notre bonne santé. On retrouve notamment de très belles teneurs en fibres alimentaires puisqu’il affiche 5,05g/100g. Outre ce taux élevé, on retrouve les deux types de fibres alimentaires : les fibres solubles et insolubles.
Dans l'intestin grêle, les résidus alimentaires s'agglutinent sur les fibres solubles pour être ensuite évacués hors de l'organisme. Dans le côlon, les fibres solubles sont attaquées par les bactéries. Au contact des liquides, ces fibres deviennent visqueuses et favorisent ainsi le glissement des résidus. Ils semblent qu’elles participent à la prévention des maladies cardiovasculaires et permettraient un meilleur équilibre et contrôle du diabète de type 2.
Les fibres insolubles sont moins facilement attaquées par les bactéries et fermentent donc moins bien. Elles fixent l’eau et ont un pouvoir de gonflement très élevé. Elles aident à la stimulation du transit intestinal et augmentent le volume des selles pour prévenir la constipation.
Notons qu’une alimentation riche en fibres participe à la prévention du cancer du côlon dont l’incidence et la prévalence sont en augmentation.
Afin de renforcer cette action anti-cancer, l’artichaut contient un sucre non digestible appelé l’inuline. Celui-ci n’est pas absorbé au travers de la muqueuse intestinale : il subit un processus de fermentation par la flore intestinale. On la qualifie de prébiotique car elle permet le développement et l’épanouissement des bactéries qui constituent la flore intestinale. Cette dernière est très importante à notre bonne santé, elle participe à une bonne régulation du transit et intervient dans le système immunitaire. Elle jouerait éventuellement un rôle dans la régulation de la lipémie mais des études plus approfondies sont nécessaires.
La majorité de sa teneur calorique repose sur les glucides (4,84g/100g) mais ne négligeons pas non plus la présence de protéines à hauteur de presque 3g/100g, ce qui n’est finalement pas si mal pour un végétal. Les lipides sont très rares avec moins de 0,3g/100g. Côté vitamines, on retrouve celles du groupe B comme la B1, B2, B3, B5 et la B9. Celles-ci interviennent dans de nombreuses fonctions de l’organisme. Insistons un peu sur la vitamine B9 que l’on retrouve à hauteur de 50µg : elle joue un rôle dans la synthèse de l’acide aminé méthionine, de l’ADN et des globules rouges. Elle prévient de façon indirecte les maladies cardiovasculaires. N’oublions pas non plus son rôle indispensable chez la femme enceinte puisqu’elle participe à la fermeture du tube neural chez l’embryon.
La vitamine C est également présente mais seulement aux environs de 3,7mg. Par contre, l’artichaut est une bonne source de minéraux puisque l’on retrouve du potassium, du sodium, du magnésium, du calcium et du phosphore. C’est également une bonne source de cuivre et de fer.
Si l’on s’intéresse à ses propriétés médicinales, l’artichaut est une des plantes protectrices du foie par excellence : on le recommande dans différentes pathologies hépatiques mais aussi en cure après des excès culinaires… ! Mais ce n’est pas en mangeant des kilos d’artichaut que l’on pourra bénéficier au mieux de ses vertus. En effet, les éléments qui participent à ses propriétés dépuratives et digestives se cachent dans les feuilles de ses tiges ; notamment la cynarine, une substance qui stimule la sécrétion biliaire. Afin de bénéficier de toutes ces précieuses vertus, on se tournera alors préférentiellement vers l’infusion ou l’extrait de feuilles d’artichaut.
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