C’est à Ubud, petite ville du centre de Bali, paisible et bordée de rizières, que je découvre le massage balinais et son ancrage dans la vie spirituelle. Avec lenteur, raffinement, intention et attention, les masseuses aux mains aussi fines que puissantes délient mes tensions en profondeur. Les premiers massages sont musculairement douloureux jusqu’à ce qu’une couche supplémentaire de carapace fonde.
La première graine de massage est plantée en moi. Elle germe en Chine, un an après. Un magazine hebdomadaire pour lequel j’écris régulièrement m’envoie dans l’Empire du Milieu, suivre un chef d’entreprise français qui veut s’y implanter.
A Shangaï, entre les visites au pas de course, les interviews d’officiels chinois et les dîners d’affaires, je prends un peu de temps pour une réflexologie plantaire. Puis en discute avec le chef d’entreprise, l’encourage à tester. Dans une cantine de raviolis vapeurs, nous échangeons nos expériences, parlons bien-être. Sur la muraille de Chine, j’évoque ma passion du massage, mon envie d’apprendre. Il me motive, m’encourage à me lancer. Ce sera le déclic pour un virage à 180° dans ma voie professionnelle.
De retour en France, je cherche une formation et m’envole pour la Thaïlande apprendre le massage thaï traditionnel dans l’école d’un temple. Pourquoi ce choix ? Parce que le massage thaï est ancré dans une tradition spirituelle. Parce que le massage thaï est un mélange de pressions profondes et d’étirements hérités du yoga. Et aussi parce que, depuis peu, je découvre justement le yoga…
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