En médecine chinoise comme en médecine ayurvédique,
plutôt que les symptômes, c’est le terrain de l’être humain qui est traité, la
source des symptômes. Et parfois, un déséquilibre de terrain est la cause de
plusieurs symptômes pourtant différents et sans liens apparents.
Les traiter
tous est une perte de temps et d’énergie, le risque étant qu’ils reviennent
plus tard, différemment et peut-être même avec plus de force, car la (ou les)
cause profonde n’aura pas été écoutée. Plus fort, pour tenter d’être mieux
entendue. Jusqu’à crier tellement fort que nous, êtres humains, sommes obligés
d’en tenir compte. Par des remises en question de notre mode de vie, d’alimentation,
de pensée. Des changements internes qui complètent le traitement de fond et, à
la limite, quelques mesures pour soulager les symptômes devenus trop gênants.
Microcosme
(nous) et macrocosme (la société, le pays, le monde…) sont liés.
Qu’en
serait-il si nous regardions les événements sociétaux, politiques et
géopolitiques, ici en France, aux Etats-Unis ou ailleurs, avec l’œil du terrain
plutôt que du symptôme ?
Qu’en serait-il si nous (citoyens et politiques)
choisissions de traiter le terrain plutôt que les symptômes ?
Qu’en
serait-il si nous choisissions de compléter le traitement de fond avec des
changements internes ?
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